Ni thèse, ni synthèse, ce livre peut être lu comme l’aboutissement d’une longue recherche : une réflexion sur l’histoire, sur les périodes de l’histoire occidentale.
Traitant du problème général du passage d’une période à l’autre, Jacques Le Goff examine un cas particulier : la prétendue nouveauté de la « Renaissance », sa « centralité » et son rapport au Moyen Âge. L'ouvrage met ainsi en évidence les caractéristiques majeures d’un long Moyen Âge occidental qui pourrait aller de l’Antiquité tardive (du IIIe au VIIe siècle) jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, incitant à renouveler notre vision historique, souvent trop étriquée, de ce Moyen Âge auquel l'auteur a consacré avec passion sa vie de chercheur.