« Le communisme, écrit Jean-François Revel, cache sa nature derrière son utopie. Il permet d'assouvir l'appétit de domination ou de servitude sous couvert de générosité et d'amour de la liberté ; l'inégalité sous couvert d'égalitarisme, le mensonge sous couvert de sincérité. » Avec, pour confirmation, cet aveu tardif d'Henri Weber, fondateur de la Ligue communiste révolutionnaire : « Le logiciel marxiste-léniniste a levé d'immenses espoirs et provoqué d'immenses désastres au siècle dernier. [...] La raison de cette dérive totalitaire n'est pas à rechercher dans les circonstances, elle est inscrite dans le projet lui-même. »
Rien n'est plus vrai et, depuis un siècle, le spectre du communisme n'a cessé de hanter le monde. De la guerre d'Espagne de 1936 à la guerre d'Ukraine de 2023, François Kersaudy en présente dix aspects parmi les moins connus, et qui méritent pourtant de l'être : le plus grand hold-up de Staline - 510 tonnes d'or soustraites à la Banque d'Espagne ; les faux ouvrages sur l'URSS, qui ont berné lecteurs et historiens occidentaux jusqu'à nos jours ; l'épopée du général Vlassov, traître et héros broyé entre deux dictatures ; les voyages surréalistes du cadavre d'Hitler dans l'antre du système soviétique entre 1945 et 1970 ; le combat à mort des deux maréchaux rouges Tito et Staline ; un certain mois d'octobre où le monde a frôlé la vitrification instantanée ; le testament explosif de Nikita Khrouchtchev ; le négationnisme rouge aux prises avec Le Livre noir du communisme ; la « déconstruction » du mythe de Che Guevara, et enfin l'entrée en scène de Vladimir Poutine, dernier avatar d'un siècle de communisme qui n'a jamais connu son Nuremberg.
Où l'on découvre que la propagande, le secret, le mensonge, la subversion et la terreur ont assuré - et assurent encore - la pérennité de ce système maléfique. Une terrible et passionnante excursion dans les sombres dédales du communisme mondial.