Ma rivière d'enfance a nom Santoire. Elle borna le monde, c'est définitif, elle fut l'été, la plage d'ardoise, et l'immobile après- midi d'août, le temps arrêté dans le babil lumineux de son lit de cailloux. Elle fut de chaque hiver, et des printemps brefs, haute, pressée d'en finir, se hâtant, tournoyant à bout de gris, cinglant les branches nues et penchées. Horizontale, insolente et enfuie.
C'est un abécédaire choisi. Il va d'Arbres à Vaches en passant par Chemins, Journal, ou Tracteurs.
Ce serait l'os des choses, leur velours ; et comme une déclaration d'amour répétée vingt-six fois.