- Tu n'es pas une vraie Chinoise alors ! Effectivement, ça doit être ça. J'ai la tête que j'ai, mais non, je ne parle pas chinois, non, mon père ne soit pas faire les raviolis, non, je ne suis pas ce que j'ai l'air d'être, non, je ne tiens pas mes promesses, oui, je suis un mensonge, désolée.
Le jour de ses dix-huit ans, fuyant le vide identitaire qui lui colle à la peau, la narratrice décide de disparaître. Elle part en Chine et embarque à bord du train le plus haut du monde pour une aventure de quatre mille kilomètres entre Beijing et Lhassa, au Tibet. La seule chose qui la relie à son histoire est une photographie du « grand-père chinois ». De rencontre en rencontre - une archéologue, des chasseurs de fantômes, un trafiquant, des cheminots des hauts plateaux... -, en quête d'elle-même, elle joue avec la vie et la mort, repoussant les limites du réel.