Le narrateur vient de perdre sa mère. Il cherche à conjurer la mort. Beur, enfant de la République, il part à la rencontre de deux figures du passé : le Ghassanide, poète contrarié devenu chef des armées du calife Abd el-Malek, et Maysara, fils d'un porteur d'eau berbère, qui, rebelle dans l'âme, a levé une armée et s'est autoproclamé calife. Quand le roman se referme, le deuil est surmonté. Le narrateur a réussi à réconcilier les trois cultures dont il est issu.
De la Syrie au temps de la splendeur omeyyade à sa Kabylie berbère, Zadig Hamroune nous invite, avec Le Miroir des princes, à un merveilleux voyage littéraire où il réussit à dire, entre la réalité du deuil et le conte oriental, ce qu'est l'absence de l'être aimé.
« J'ai vaincu Carthage et son exarque, l'Islam règne sur les ruines des Empires romain et sassanide. J'aurai passé près de dix ans loin de Damas, à la tête d'une armée de cent quarante mille hommes, et je rentre enfin chez moi. »
Zadig Hamroune