« Et maintenant c'est le tour d'Hannah. Au-dessous d'elle, la nuit est noire et elle distingue à peine les feux de reconnaissance des partisans et les arbres enneigés.
Mon Dieu ! Comme ça fait peur de sauter dans le noir, le froid, l'inconnu, au milieu d'ennemis et de mille dangers ! Comme ça fait peur, la guerre en bas !
Mais c'est son choix, c'est ce qu'elle voulait, et elle va le faire. Parce que pas loin il y a la frontière, la Hongrie, sa mère, et tous les Juifs qui l'attendent pour qu'elle vienne les sauver.
Alors elle respire un grand coup et lève la tête vers le ciel pour une prière. Est-ce qu'il la voit, son père ? Est-ce qu'il est fier ?
Et puis elle saute. »