Dans ce deuxième roman, Didier Delome raconte sa mère.
Jamais nous n'aurions dû nous croiser ma mère et moi. Loulou a raison. J'aurais mieux fait de la fréquenter avant ma naissance. Peut-être aurais-je su ainsi l'apprécier à sa juste valeur, sans tous ces a priori détestables qu'ont forgés en moi nos six années de promiscuité forcée. Mais n'est-il pas un peu tard à mon âge pour réécrire notre histoire ? Malgré ma certitude que la littérature possède ce génie faramineux de cicatriser les plaies du passé et consoler de ce qui aurait pu être et n'a pas été.