La nature, l'environnement sont au centre des préoccupations
de tous, mais peinent à entrer dans le discours politique
sous une forme cohérente.
Mouvement contestataire et libertaire - particulièrement en
France - l'écologie politique manque de bases théoriques,
préfère les déclarations d'éthique au travail législatif, met
en doute l'efficience des institutions et dénonce parfois de
manière irréaliste la technique, les sciences, l'industrie.
Ce livre intègre la dimension écologique à la philosophie
politique moderne et particulièrement à un républicanisme
rénové. La protection de la nature comme «Bien commun»
y est considérée comme le nouveau visage du «Bien public».
En annexe, l'auteur propose quelques idées concrètes.