Par un jour de thé gris
« Le vieux n'avait pas bougé, mais Théo ne se retourna pas, et le vieux ne pensait pas à Théo. Il pensait que l'on pouvait tout, absolument tout effacer à la gomme, pour peu que l'on ait écrit au crayon, et puisque les gens se plaignent souvent que la vie leur paraît grise, c'est peut-être que la vie se dessine, sur les broussailles de l'âme, à la mine de plomb ; et de penser ainsi, le vieux se sentait immensément heureux. »