Sur les îles bretonnes, tranquilles ou pas, le vent est
toujours coupable : des naufrages, des névroses, et
même des chutes du haut des falaises. Difficile pourtant
de convaincre Edelweiss, de retour à Trevedic pour
enterrer son père tombé du pic du Rat, de ce scénario. Ses
doutes se renforcent lorsqu'elle remarque que les îliens
ont étrangement changé leurs habitudes : ils ont repeint
leurs maisons à neuf, possèdent des yachts rutilants ou
encore des voitures de luxe tout à fait inutiles dans cette
société miniature. Veulent-ils se la jouer chicos, comme
son petit ami parisien, gentil mais «un peu connard» ?
Ou cachent-ils un secret derrière des bizarreries de plus
en plus inquiétantes, comme lancer des balles de tennis
ornées de têtes de mort dans le jardin ?
Avec un ton bien à elle, oscillant entre noirceur et humour,
Pascale Dietrich nous entraîne dans une histoire inventive,
mordante et généreusement irrespectueuse.