Les textes réunis ici comme en un recueil de nouvelles voudraient s’inscrire dans une tradition, celle d’une histoire méditative : une histoire tournée vers la recherche de ce qu’elle a à nous dire d’essentiel, de vital sur nous-mêmes. Ils se proposent de convoquer les ombres du passé pour nous donner à contempler ce qui n’est pas mort avec elles. Nous doutons aujourd’hui que l’histoire puisse être maîtresse de vie : « magistra vitae », disait Cicéron. Nous voulons croire que nous n’avons plus rien à apprendre d’elle. Il nous manque d’avoir les yeux ouverts sur ce qui fait échapper ses p