Voltaire contre-attaque revisite le plus extraordinaire -
le plus contemporain - des attentats littéraires jamais
commis en France. Candide ou l'Optimisme. Un petit
livre à trente sous. Une bombe.
Candide, enfant du hasard, devant le monde qui s'ouvre
comme un gouffre, orphelin de «Vestphalie», donc de nulle part,
est le héros de notre temps.
Candide livre la plus hilarante des odes à la liberté, un
hymne magistral à la tolérance, dont les philosophes, réactionnaires
comme progressistes, n'ont cessé de minorer l'impact.
Glucksmann l'érige en discours de la méthode d'une Europe
post-idéologique qui, pour survivre, doit identifier les périls
qui l'assaillent et les errances qui la définissent.
Face à l'ignorance de soi, face aux démissions irraisonnées
devant tant de dictatures actuelles, face aux «infamies», aux
fanatismes et aux nihilismes, quelques injections de lumières
voltairiennes peuvent aider.
«Lis Candide et connais-toi toi-même.»