Joseph est un doux. Joseph n'est pas triste, du tout. Joseph
existe par son corps, par ses gestes, par son regard ; il est
témoin, il est un regardeur, et peut-être un voyeur de la
vie des autres, surtout après la boisson, après les cures. Il
reste au bord, il s'abstient, il pense des choses à l'abri de
sa peau, tranquille, on ne le débusquera pas.