Auteur
:
Yves-Marie Allain
Editeur
:
Quae
Date de parution
:
23/11/2012
EAN/ISBN
:
9782759218646
Format
:
25 x 22
Nombre de pages
:
109
Thématique
:
Sciences & techniques - Sciences de la Terre
Adhérent
:
Éditions Quae
Présentation de l'éditeur
Véritables observatoires de la diversité biologique végétale, les quelque
1775 jardins botaniques recensés dans le monde permettent au public
de découvrir plus de six millions de plantes, des plus discrètes aux plus
majestueuses.Créés au moment de la Renaissance italienne, les premiers jardins
botaniques - de petite taille - suivent des canons formels très
différents, pas toujours en cohérence avec les critères esthétiques de
l'art des jardins de leur époque. Avant tout à vocation scientifique, ils
connaissent une large expansion du XVIe au XVIIIe siècle, notamment
au sein des grandes universités européennes. Puis, dans la seconde
moitié du XVIIIe siècle, alors que l'art des jardins est profondément
modifié par l'introduction de l'art paysager, les jardins botaniques
sont amenés à répondre à de nouvelles demandes scientifiques et
techniques. Les besoins de connaissances nécessitent la création
de lieux de présentation de superficie étendue, parfois spécialisés,
comme les arboretums. Quels rôles vont jouer les paysagistes dans ce
contexte inédit ? Quelles vont être les missions des nouveaux jardins
botaniques ? Comment leur aménagement va-t-il évoluer ?Au-delà de ces questions et de leurs réponses, l'auteur nous invite à
découvrir les écoles de botanique, les jardins d'essai ou d'acclimatation
installés dans les empires coloniaux dès le milieu du XIXe siècle ainsi que
les «jardins reposoirs», lieux d'attente des plantes vers de nouvelles
destinations. L'étiquetage des végétaux, les graineteries, les échanges
de plantes, les index seminum, les herbiers et autres collections sont
autant de facettes moins connues des jardins botaniques qui viennent
enrichir cette présentation.Depuis leur création, l'intérêt porté aux jardins botaniques, leurs
fonctions, leur configuration ont connu des évolutions considérables.
La société du XXIe siècle saura-t-elle les préserver et les valoriser, pour
les besoins de la science comme pour notre plus grand plaisir ?
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