Titres

Les cultures intermédiaires pour une production agricole durable

Editeur : Quae
Date de parution : 05/09/2013
EAN/ISBN : 9782759220229
Format : 21 x 15
Nombre de pages : 105
Thématique : Sciences & techniques - Sciences agronomiques

Adhérent : Éditions Quae

Présentation de l'éditeur

La présence de nitrate en excès dans les eaux de surface et les nappes phréatiques, due à une fertilisation azotée trop importante et à la production naturelle de nitrate par minéralisation des matières organiques du sol, constitue un double enjeu de santé publique et de protection de l'environnement.L'introduction d'une culture intermédiaire piège à nitrate (CIPAN) en interculture permet de piéger l'azote minéral du sol avant la période de drainage à l'automne, et de réduire les fuites de nitrate et la concentration nitrique de l'eau de drainage qui alimente les nappes.Dans quelles conditions peut-on mettre en place des CIPAN ? Comment évaluer leur potentiel agronomique et écologique en fonction des pédoclimats et des systèmes de culture français ? Quelle est leur efficacité pour réduire les pertes de nitrate, notamment dans les zones classées vulnérables pour la qualité de l'eau ? Quels sont les autres services environnementaux ?Dans le cadre de la préparation du 5e programme d'action « directive européenne Nitrate », les ministères chargés de l'Écologie et de l'Agriculture ont sollicité l'Inra pour faire le point des acquis, des incertitudes et des questions à approfondir sur la gestion de l'azote durant l'interculture. L'étude, qui s'appuie sur une analyse bibliographique et sur l'utilisation de simulations, démontre l'efficacité des CIPAN dans la plupart des situations. Elle évalue le niveau d'efficacité « piège à nitrate » en fonction des contextes pédoclimatiques et des pratiques, et dresse le bilan des éventuels impacts négatifs et des autres services écosystémiques : réduction de l'érosion hydrique, séquestration de carbone, impact sur les gaz à effet de serre, contribution au contrôle des adventices, maladies et ravageurs, etc.Le collectif pluridisciplinaire mobilisé pour cette étude était constitué de 16 chercheurs de diverses disciplines (science du sol, agronomie, protection des cultures, droit...) travaillant dans différents organismes de recherche. Cette analyse s'est aussi appuyée sur des informations provenant d'experts de terrain, en particulier des instituts techniques et des chambres d'agriculture.


Contacter l'éditeur

Statut *
Raison sociale *
Nom *
Prénom *
Email *
Téléphone *
Message *
Caractères restants : 255
Vérification *

Champs obligatoires *