Titres

Les patients de Freud : destins

Auteur : Mikkel Borch-Jacobsen
Editeur : Sciences humaines éditions
Date de parution : 23/06/2022
EAN/ISBN : 9782361060084
Format : 17 x 12
Nombre de pages : 379
Thématique : Sciences humaines et sociales - Psychologie / Psychanalyse

Adhérent : Sciences Humaines Éditions

Présentation de l'éditeur

Les Patients de FreudDestinsTout le monde connaît les personnages décrits par Freud dans ses récits de cas : « Elisabeth von R. », « Dora », l'« Homme aux rats », l'« Homme aux loups ». Mais connaît-on les personnes réelles qui se cachaient derrière ces pseudonymes fameux : Ilona Weiss, Ida Bauer, Ernst Lanzer, Sergius Pankejeff ?Plus généralement, que sait-on de tous ces patients sur lesquels Freud n'a jamais rien écrit, ou si peu : Pauline Silberstein (qui se suicida en se jetant du haut de l'immeuble de son analyste), Olga Hönig (la mère du « petit Hans »), Elfriede Hirschfeld, l'architecte Karl Mayreder, Viktor von Dirsztay, l'héritière lesbienne Margarethe Csonka, le psychotique Carl Liebman, tant d'autres encore ?Mikkel Borch-Jacobsen reconstitue ici avec précision leurs histoires parfois comiques, souvent tragiques, toujours saisissantes et émouvantes. Au total, trente et un destins qui souvent se croisent, trente et un portraits enlevés - de patients parfois inconnus jusqu'ici - qui nous en apprennent plus sur la pratique clinique effective de Freud que ses récits de cas. En arrière-fond, c'est tout un monde disparu, celui de la Vienne de la fin de l'Empire austro-hongrois, qui revit devant nous comme un dernier tour de valse.Du fond des étroites rues, les autos filaient dans la clarté des places sans profondeur. La masse sombre des piétons se divisait en cordons nébuleux. Aux points où les droites plus puissantes de la vitesse croisaient leur hâte flottante, ils s'épaississaient, puis s'écoulaient plus vite et retrouvaient, après quelques hésitations, leur pouls normal. L'enchevêtrement d'innombrables sons créait un grand vacarme barbelé aux arêtes tantôt tranchantes, tantôt émoussées, confuse masse d'où saillait une pointe ici ou là et d'où se détachaient comme des éclats, puis se perdaient, des notes plus claires. À ce seul bruit, sans qu'on en pût définir pourtant la singularité, un voyageur eût reconnu les yeux fermés qu'il se trouvait à Vienne, capitale et résidence de l'Empire. Robert Musil, L'homme sans qualités.


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