Auteur
:
Gérard Guégan
Editeur
:
Stock
Date de parution
:
06/02/2013
EAN/ISBN
:
9782234071162
Format
:
22 x 14
Nombre de pages
:
169
Thématique
:
Littérature - Romans et nouvelles
Adhérent
:
Stock
Présentation de l'éditeur
Chacun le sait, tout ce qui s'est écrit sur la mort d'Henri
Beyle, alias Stendhal, relève de l'invention. Même son cousin
Romain Colomb a biseauté les cartes. Même Mérimée, ami
de longue date, a cherché le scandale en déformant les faits.L'événement a pourtant eu un témoin direct, Joseph
Lingay. Éminence grise de la monarchie de Juillet, cet élève
de Fouché, qui se disait «le plus corrompu des corrupteurs»,
régnait sur les fonds secrets de cinq ministères. Il en fit ainsi
profiter Gautier, Nerval, Heine. Et, fort de son pouvoir, il
était sur le point en mars 1842 d'envoyer à l'Académie son
cher Stendhal, avec qui il avait partagé plus d'un plaisir.Tous les deux, d'ailleurs, sortaient d'un bordel le soir où,
foudroyé par l'apoplexie, l'écrivain manqua s'écraser sur le
pavé parisien. Dans les heures, les jours suivants, Lingay
s'employa à assurer sa légende, en s'aidant d'Old Nick, le
découvreur de La Chartreuse, du jeune Gobineau, Ultra rallié
à la cause de Mathilde de La Mole, et de Balzac, pas des plus
rigoureux quand il y allait de l'argent.Parce qu'il a pu consulter les carnets secrets de Lingay,
réputés perdus, et un inédit de Gobineau connu du seul
Aragon, Gérard Guégan s'est autorisé à tutoyer l'Histoire le
temps d'une dernière valse. La dernière valse du romantisme.
Les femmes y sont audacieuses et les hommes brillants.C'est la vie. La vraie. La belle.
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