Auteur
:
Bernard Eck
Editeur
:
Belles lettres
Date de parution
:
13/04/2012
EAN/ISBN
:
9782251326825
Format
:
24 x 16
Nombre de pages
:
447
Thématique
:
Sciences humaines et sociales - Histoire
Adhérent
:
Les Belles Lettres
Présentation de l'éditeur
Tuer quelqu'un, ou l'absolue transgression : l'Antiquité grecque, une
fois de plus, nous parle.Le parricide Oreste subit les assauts des impitoyables Érinyes. Dans
la plaine de Troie, Achille et Hector, tueurs héroïques, sont portés par
un instinct de mort qui a nom Arès. Aux rives de la mer Noire, vers 400
avant J.-C., les rescapés de l'armée des Dix Mille prennent part à une
mystérieuse cérémonie de purification. Ailleurs, l'orateur Antiphon agite
une étrange croyance : la souillure de l'homicide se répandrait partout,
le fantôme de la victime criant vengeance. Et, dans un coin de la Sicile,
la magie de rituels curieux chasserait les démons du meurtre. L'Athènes
démocratique, inventive, n'est pas en reste ; ici, elle laisse s'exiler l'assassin,
s'il le veut, avant même la fin de son procès ; là, elle promulgue une loi
encourageant l'assassinat de quelque apprenti tyran qui menacerait son
existence. Mais Aristote met en garde : l'homicide constitue en toute
circonstance, sans exception, une faute.Littérature, histoire, droit, philosophie, anthropologie contribuent à
cette étude approfondie des représentations, lato sensu, de la mort violente
chez les Grecs. Le tableau d'ensemble est, pourrait-on dire, versicolore.
Versicolores, aussi, les paroles ailées de l'immortel Homère, pour l'instant
fatal où le guerrier s'effondre :«La mort rouge et le puissant destin se sont emparés de ses yeux».
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