Il y a 70 ans, la France libérée découvrait ses héros.
Normandie, été 1944. L'Histoire va jouer un tour presque comique à Weston Lennox. Pendant deux mois, il doit se cacher dans un tonneau en attendant la Libération. Ce capitaine de l'US Air Force a dû sauter en parachute de son avion le 10 juin dans les environs d'Avranches, à soixante-dix kilomètres de la ligne de front. Blessé, il est recueilli par un solide fermier, Auguste Briant. Ce dernier cache et protège « son Américain » au nez et à la barbe de l'occupant, bravant le danger qui plane sur lui et sa famille. Car au fur et à mesure de l'avancée alliée, les troupes nazies sont au comble de la nervosité. La situation est à la fois cocasse et tendue. Entre Weston - devenu malgré lui le Diogène du débarquement - et Auguste faisant preuve d'un tranquille courage, naît une solide amitié. Une de ces amitiés qui laissent à l'humanité des raisons d'espérer.