Bernard Ollivier poursuit sa route. Du printemps à
l'automne 2000, il aura franchi les dernières passes du
Kurdistan, parcouru une large part de l'Iran - Tabriz,
Téhéran, Nichapour -, avant de se retrouver face au terrible
Karakoum, un désert impossible à traverser l'été. Il cherche
d'abord un chameau pour transporter l'indispensable provision
d'eau (douze litres par jour : ration de survie) et se fait
rire au nez. Et puis, têtu comme un caillou du Khorassan,
il se fait chameau lui-même : il achète un vélo d'enfant,
le désosse et réussit à le transformer en une sorte de
chariot, auquel il s'attellera pendant des semaines...
Jusqu'à ce qu'apparaissent à l'horizon les coupoles d'or
de Samarcande !