Soucieux d’éviter la dispersion de ses études, plans et œuvres plastiques, Le Corbusier avait, de son vivant, jeté les bases d’une fondation à laquelle il a légué l’ensemble de ses biens. Les desseins de cette fondation sont dans un premier temps de recevoir, acquérir, restaurer, conserver et diffuser le plus largement possible l’œuvre du maître. Elle encourage la recherche dans l’esprit défini par l’œuvre écrite et construite de Le Corbusier et organise des rencontres annuelles.
L’attachement aux éléments naturels que Le Corbusier dessine au cours de sa formation ou qu’il collectionne, conduit-il directement à ses émerveillements et à ses interrogations sur les forces naturelles, sur l’ordre biologique ou sur la course du soleil ?
Au même titre que l’engouement pour le paysage ou pour les veines de bois dans le béton brut, air et lumière témoignent des innombrables aspects qui, dans son œuvre construite ou peinte, s’attachent à la nature et constituent autant de suggestions poétiques nourrissant sa création.
Contribution de Maria Bonaiti, Valerio Casali, Carlos Ferreira Martins, Jean-Pierre Giordani, Giuliano Gresleri, Thilo Hilpert, Jean Jenger, Mogens Krustrup, Mary McLeod, Stanislaus von Moos, Fernando Perez Marza, Cyrille Simonnet, Harris Sobin, Marida Talamona, Jürgen Ulpts.