Ce devait être un enterrement sans histoire, à Providence, une petite ville
de la Nouvelle-Angleterre où planent encore les ombres tourmentées
d'Edgar Poe et de H.P. Lovecraft.
Edmond S. Shelton, un écrivain célèbre, venait d'y mourir. Par testament,
il demandait à sa soeur Helen de veiller à la prospérité de l'Association
Magnétique des Amis d'Edgar Allan Poe et, curieusement, à son éditeur
français, Maxime Odradek, d'achever son dernier manuscrit.
Seulement, la volonté des morts, les vivants dansent dessus. La passion
secrète de Maxime pour Helen va pouvoir enfin éclater au grand jour.
Mais à la veille des funérailles, la dépouille du défunt disparaît,
précipitant le rêve des amants dans un cauchemar peuplé de faux
spectres et de quelques vrais fantômes, comme si Edmond Shelton
avait attendu jusque-là pour se venger d'eux.
Alliant l'humour à l'érudition, le suspense au fantastique, Les Corbeaux
de Providence témoigne une fois de plus du talent singulier de Denis
Baldwin-Beneich.