Editeur
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Date de parution
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00:00:00
EAN/ISBN
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Thématique
:
Art - Peinture et arts graphiques
Adhérent
:
Anthèse
Présentation de l'éditeur
Les pérégrinations des gens, des rivières, des paysages
et même des pierres à travers l'espace et le temps sont
au coeur de cet ouvrage. La description d'un cairn érigé
sur une petite éminence à l'entrée du village écossais
où réside Andy Goldsworthy révèle l'importance de son
travail à proximité de chez lui, inspiration à la base
de tout ce qu'il a créé ailleurs par la suite. Trois cairns
semblables à celui de l'Écosse jalonnent les États-Unis,
marquant non seulement le voyage même de l'artiste
à travers l'Amérique, mais l'apogée d'une forme
qui représente un élément significatif de son art
au cours de ces vingt dernières années.La puissante beauté de l'art de Goldsworthy et son
rapport à la mort et à la décrépitude s'inscrivent dans
une série d'oeuvres réalisées à partir d'ormes. Exécutées
près d'une petite rivière au sud-ouest de l'Écosse, ces
oeuvres vont des feuilles dorées aux branches mortes,
célébrant ainsi le cycle de vie de l'orme, thème rendu
plus poignant encore quand on sait que ces arbres
disparaissent du fait d'une maladie qui en a déjà détruit
des centaines de milliers.L'écoulement du temp et la durée sont explorés et
fortement exprimés par les oeuvres de Goldsworthy
exécutées en fonction de l'eau. Depuis ces dernières
années, l'artiste a fait preuve d'un besoin presque
obsessionnel de créer auprès des rivières et de la mer.
Ses oeuvres éphémères réalisées sur les plages et au
bord des rivières évoluent et disparaissent en fonction
du mouvement et de l'étiage des eaux.Passage comprend la plus récente réalisation
commandée à Goldsworthy, le Jardin de Pierres au
Musée de l'Héritage juif de New York. Dix-huit blocs
de granit dont le poids varie de trois à quinze tonnes
ont été creusés par-dessous au moyen d'une lance
thermique puis remplis de terre. Des chênes ont été
plantés par une petite ouverture percée au sommet
de chaque bloc lors d'une cérémonie regroupant
quelques survivants de l'Holocauste. Ces arbres,
qui non seulement survivent, mais poussent dans
des conditions pratiquement impossibles, ont un
puissant pouvoir d'évocation dans un jardin conçu
comme un mémorial de l'Holocauste.Le passage du jour à la nuit et les effets de la lumière
sur la sculpture et son emplacement sont un thème
récurrent, sans doute encore plus fortement exprimé
par un chemin de craie blanche tracé pour la nuit.
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