Ce roman réunit, dans la nostalgie de l'amour que
l'auteur leur portait, deux êtres dont la vie fut brisée :
Odette, la vieille dame digne qui s'est jetée sous un
train, et Pierre, l'amant de jadis qui s'est laissé mourir.
Le temps est venu de se libérer des ombres, de se réconcilier
avec soi-même et le monde. Retrouver l'épaisseur
de la vie, pouvoir dire avec lucidité : «Va, ne te retourne
pas, tu ne risques rien que tu n'aies déjà perdu. Va, ne
crains rien.»