Editeur
:
Bibliothèque nationale de France
Date de parution
:
16/02/2004
EAN/ISBN
:
9782717722703
Format
:
25 x 23
Nombre de pages
:
159
Thématique
:
Autres - Autres
Adhérent
:
Bibliothèque nationale de France - BNF
Présentation de l'éditeur
Marie de Régnier, fille, femme, belle-soeur de poètes, fut à la fois une femme de lettres
et une femme fatale qui traversa la Belle Époque avec insouciance, mettant à ses pieds
beaucoup d'écrivains : Pierre Louÿs, Jean de Tinan, Gabriele D'Annunzio, Henry
Bernstein, pour n'en citer que quelques-uns. Née Marie de Heredia, elle côtoya chez
ses parents la république des lettres de la fin du XIXe siècle : beaucoup de parnassiens
mais aussi de jeunes écrivains prometteurs qui faisaient de Heredia et de Mallarmé
leurs mentors. Parmi eux, le poète Henri de Régnier et son ami Pierre Louÿs : le
premier épousa Marie de Heredia, le second devint son amant et le père de son fils,
Pierre de Régnier surnommé Tigre. Ces trahisons teintées de cruauté et d'érotisme
fin de siècle trouvèrent un écho dans les oeuvres de Régnier et de Louÿs, dans celle
de Marie de Régnier qui prit comme nom de plume Gérard d'Houville, mais aussi
de manière plus inattendue dans celle d'André Gide, de Claude Farrère ou de
mémorialistes comme Paul Léautaud. Marie de Régnier est à la fois le sujet et le prétexte de ce catalogue qui nous fait
pénétrer dans les cercles littéraires de la Belle Époque : c'est sur le Parnasse qu'elle
passa son enfance et, en compagnie de Pierre Louÿs, Paul Valéry, Marcel Proust et
bien d'autres, sa jeunesse. Devenue Madame de Régnier, elle fréquenta les salons
peuplés d'écrivains, d'artistes, de femmes du monde. Elle fut aussi poète,
romancière, journaliste. Elle qui en son temps était considérée comme l'égale de
Colette ou d'Anna de Noailles est une belle image de la femme de lettres 1900 et de
ses aspirations. En souvenir de José-Maria de Heredia qui administra la bibliothèque de l'Arsenal
de 1901 à 1905, Marie de Régnier donna manuscrits, livres, objets et tableaux de sa
famille à l'Arsenal qui se devait de rendre hommage à cette muse de la Belle Époque.
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