La France connaît une véritable renaissance
de la ferronnerie dans la première moitié du
XXe siècle, en particulier autour des Expositions
internationales de 1925, 1931 et 1937.
De nombreux témoignages en subsistent
à Paris, Bordeaux, Lyon, Reims et Nancy,
entre autres. Leurs auteurs sont aujourd'hui
presque tous oubliés.
Cet ouvrage retrace la carrière d'une trentaine
d'entre eux. Quelques-uns restèrent
fidèles aux méthodes classiques de la ferronnerie,
d'autres se mettent dès les années 1920
à utiliser la soudure autogène. À travers plus de
mille images, le livre présente leur ferronnerie
d'architecture pour des banques, des grands
magasins, des paquebots, des bureaux de
poste, des centraux téléphoniques, des églises
et des immeubles. Le livre évoque également
le travail plus délicat de ces artistes sur le
mobilier, le luminaire, les vases, les pendules,
les bijoux, les coupe-papier et même des objets
du quotidien, tels des verseurs à vin.
L'engouement pour la ferronnerie fut européen.
Certains artistes vinrent étudier auprès
de leurs collègues à Paris. D'autres participèrent
aux Expositions internationales.
Plusieurs architectes dessinèrent la ferronnerie
de leurs immeubles. Le livre évoque
aussi l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique,
l'Espagne, la Finlande, la Hongrie, Israël,
l'Italie, la Lettonie, la Norvège, les Pays-Bas,
la Pologne, la République tchèque, le Royaume-Uni,
la Russie, la Suède, la Suisse et la Turquie.