Pour ceux qui doutent de la poésie des pages saumon
du Figaro et ceux qui la goûtent, pour ceux qui ont
compris qu'il y a davantage de bénéfices à épouser un
milliardaire qu'à travailler pour lui ou acheter ses produits,
pour tous ceux-là, une candide fiancée, lors de son enterrement
de vie de jeune fille, prodigue quelques conseils, détaille la
mécanique du capitalisme mondialisé et de l'explosion des
inégalités...
«Comme dit mon futur mari, il faut prendre l'argent là où
il est : chez les pauvres. Ils n'ont pas beaucoup d'argent, mais
il y a beaucoup de pauvres...»
Derrière son apparente naïveté se cache cependant une
fine lectrice de Marx au sourire bien acéré. Chaque élu de la
liste de Forbes ou du CAC40 en prendra pour son grade, et
Audrey Vernon, alchimiste économique, réussit à se saisir de
sujets graves pour les rendre drôles.