L'hymne ne désigne pas
dans ce livre une forme
poétique particulière mais
l'ensemble des dispositifs
que la modernité a dû
abandonner pour se tendre.
Le mouvement des essais qui
le composent est celui d'une
généalogie, moins au sens
d'une perspective proprement
historique qu'à celui d'une
récapitulation faisant la part au
caractère dispersé des indices.
Les noms qui jalonnent
cette recherche - Hölderlin,
Büchner, Baudelaire,
Leopardi, Stendhal ou, plus
près de nous, Benjamin et
Mandelstam - définissent le
réseau de sens où ces indices
prennent consistance en se
relançant les uns les autres.
La Fin de l'hymne
a précédemment paru dans la
collection «Détroits» en 1991.