Auteur
:
Sophie-Jan Arrien
Editeur
:
PUF
Date de parution
:
04/06/2014
EAN/ISBN
:
9782130624530
Format
:
22 x 15
Nombre de pages
:
385
Thématique
:
Sciences humaines et sociales - Philosophie
Adhérent
:
Presses universitaires de France - PUF
Présentation de l'éditeur
Entre 1919 et 1923, Heidegger caresse le voeu de faire « exploser
l'ensemble du système traditionnel des catégories ». Ce
sont les travaux de cette période qu'il s'agira ici de sonder
pour en dégager l'originalité et l'intérêt philosophiques
propres, sans nécessairement les considérer sous l'éclairage
rétrospectif du projet ontologique d'Être et Temps (1927). Le
jeune philosophe soupçonne les concepts philosophiques traditionnels
de masquer le mouvement de la vie et d'éteindre
l'inquiétude native de la pensée. Il exige donc que les questions
fondamentales de la philosophie soient désormais interprétées
à partir de la concrétude de la vie. C'est ce qu'on a
appelé rétrospectivement son « herméneutique de la facticité ».
La « vie » devient dès lors le leitmotiv de la pensée
du jeune Heidegger, pointant vers une sphère originaire, celle
de l'expérience facticielle, d'où le philosopher trouve sa
provenance, dont il doit rendre compte et où il revient toujours.
Ainsi, que Heidegger soumette à son herméneutique
critique (ou « destruction ») les thèses de Lask, Rickert,
Natorp, Dilthey, Husserl, Paul, Augustin, Luther ou celles
d'Aristote, la sauvegarde de la mobilité inquiète de la vie et
de la pensée fait fonction de véritable critère d'originalité
au sein de cette première charge du philosophe contre la
conceptualité métaphysique.
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