Auteur
:
Léopold Migeotte
Editeur
:
Belles lettres
Date de parution
:
15/05/2014
EAN/ISBN
:
9782251444918
Format
:
25 x 17
Nombre de pages
:
770
Thématique
:
Sciences humaines et sociales - Histoire
Adhérent
:
Les Belles Lettres
Présentation de l'éditeur
Disciple de Louis Robert, Léopold Migeotte, aujourd'hui professeur émérite
de l'Université Laval (Québec), a d'abord étudié l'endettement des cités
grecques, puis d'autres aspects de leurs finances. La synthèse qu'il offre aujourd'hui
est l'aboutissement des recherches qu'il a poursuivies dans ce domaine durant
plusieurs décennies. Il comble ainsi un vide longtemps déploré par le monde savant
et renouvelle profondément l'étude du sujet. Il en aborde tous les aspects : modalités
de l'administration des finances, plus cohérente et plus complexe qu'on ne l'a souvent
prétendu ; diversité des revenus, dont trois originalités étaient la richesse des recettes
patrimoniales, la diversité de la taxation et l'engagement des citoyens riches ; relative
simplicité des types de dépenses. Il pose les mêmes questions dans ses deux derniers
chapitres, consacrés à Athènes et à Délos.Mettant à profit les enseignements des philosophes et des historiens grecs et
surtout ceux de la documentation épigraphique, qui ne cesse de s'enrichir, il réexamine
de vieux problèmes et pose de nouvelles questions. Sa démarche repose constamment
sur l'analyse attentive des témoignages anciens et non sur l'application de modèles
empruntés à d'autres époques ou à d'autres disciplines, car ces derniers ne suffisent
pas, en raison de leur effet réducteur, à expliquer l'originalité des institutions grecques.À chaque étape, ses analyses débouchent sur des pages de synthèse dans lesquelles
il dégage les caractères marquants de ce qu'il appelle «le système financier» des
cités. En effet, au-delà de leurs variantes locales et de leur évolution, les institutions
financières du monde grec avaient de nombreux traits communs, dont la mise en
place s'est achevée à la période classique et qui se sont maintenus durant des siècles
sans changements notables. La gestion financière des Grecs avait certes des faiblesses
et des défauts, mais elle était ancrée dans l'exercice de la démocratie directe, donc
soumise en tout temps au contrôle populaire : quand il était efficace, celui-ci servait
de rempart contre l'envahissement de l'intérêt commun par des intérêts privés. Ce
constat peut donner à réfléchir aujourd'hui.
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