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Date de parution
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Thématique
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Sciences humaines et sociales - Histoire
Adhérent
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Le cherche midi Éditeur
Présentation de l'éditeur
La SNCF a collaboré étroitement avec les
nazis. 150 000 personnes environ ont
été déportées, dont 14 000 enfants juifs.
Elle a agi de concert avec la police, la
gendarmerie, l'administration préfectorale,
toutes subordonnées à l'ennemi
sur l'ordre de Vichy.Le président de la SNCF, nommé dès
l'été 1940, a fondé et présidé un organisme
qui a spolié et pillé pendant
plusieurs mois des commerçants juifs. Le directeur général
de la SNCF a traité ses agents résistants de «terroristes» et a
incité les cheminots à se dénoncer mutuellement. Pourtant,
ces deux dirigeants seront félicités pour leur «résistance»,
à la Libération, par le Conseil national de la Résistance !Mais le peuple cheminot, lui, s'est placé au coeur de la lutte
contre l'occupant. Au péril de leur vie, dès 1940, les résistants
du rail ont aidé les prisonniers évadés et les Alsaciens-Lorrains
à «passer les lignes», puis ils ont secouru les Juifs,
les communistes espagnols et tous les déportés. Les agents
de la SNCF ont joué un rôle éminent à l'heure de la bataille
ultime et donné un formidable coup de main à la libération
de notre pays et à la victoire des Alliés. Mais pouvaient-ils
tous, tel le héros révélé par ce livre, Léon Bronchart, refuser
de conduire un train vers «la nuit et le brouillard», la
Shoah, dont la plupart ignoraient l'existence ?
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