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La délicate essence du socialisme : l'association, l'individu & la République

Auteur : Philippe Chanial
Editeur : le Bord de l'eau
Date de parution : 27/11/2009
EAN/ISBN : 9782356870513
Format : 21 x 13
Nombre de pages : 289
Thématique : Sciences humaines et sociales - Sciences politiques

Adhérent : Le Bord de l'eau Éditions

Présentation de l'éditeur

La délicate essence du socialismeFaut-il en finir avec le « vieux socialisme » ?On ne compte plus aujourd'hui les invitations faites à la gauche, et parfois par la gauche, d'initier une nouvelle synthèse, résolument moderne, une synthèse « libéral-sociale ». Certes, il ne fait guère de doute que le socialisme est totalement périmé si on le réduit à ses slogans traditionnels : plein développement des forces productives, collectivisation générale des moyens de production, direction planifiée du système économique, etc. Mais est-ce là « la délicate essence du socialisme », tel que le défendaient notamment Proudhon, Fourier, Leroux puis Benoît Malon, Jean Jaurès, Marcel Mauss ou Eugène Fournière ?Cet ouvrage se propose de réactualiser cette tradition politique aujourd'hui oubliée et sa sensibilité si singulière. Sa critique morale du capitalisme, son refus de réduire l'homme à un animal économique et l'économie au marché, ne sont-ils pas aujourd'hui d'une brûlante actualité ? N'est-il pas temps également de réhabiliter, contre le seul matérialisme issu de Marx, un certain « idéalisme historique » ?Plus encore, ce livre invite à redécouvrir combien la fascination pour l'État est étrangère à son inspiration la plus profonde. Économie solidaire, démocratie participative, ces expériences contemporaines sont à l'évidence les héritières de ce socialisme de l'association, résolument pluraliste et expérimental, pour qui la démocratie s'identifiait ultimement à l'« autogouvernement des citoyens associés ».Socialisme moral, socialisme associationniste, mais aussi socialisme individualiste. Car son idéal n'était pas « la pâtée servie à tous par la mère Collectivité », mais au contraire l'émancipation de l'individu par la coopération, la réciprocité et l'échange. D'où sa passion pour l'égalité, irréductible à là seule apologie du mérite, et son invitation à lutter contre les misères et les vertiges de la concurrence pour faire tout autrement République.


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