Editeur
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Date de parution
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EAN/ISBN
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Thématique
:
Sciences humaines et sociales - Sciences économiques
Adhérent
:
Éditions Technip & Ophrys
Présentation de l'éditeur
La mondialisation et son cortège de délocalisations inquiètent. Depuis
1978, l'industrie a perdu 1,5 million d'emplois. La France va-t-elle devenir un
pays sans usine ? Toutes les enquêtes d'opinion le montrent, les Français
plébiscitent le retour d'une «politique industrielle». Face à l'afflux des
investisseurs étrangers et à un capitalisme financier jugé débridé, les Français
vont jusqu'à réclamer le «patriotisme économique».On pensait la politique industrielle reléguée au rayon des accessoires
obsolètes. Après avoir connu ses heures de gloires dans les années d'après-guerre
et jusqu'au début des années 1980, le colbertisme à la française
semblait avoir démontré son inefficacité à répondre aux enjeux économiques
contemporains.Mais, en quelques années, les termes du débat ont changé. Les récents
développements de la théorie économique ont ouvert de nouvelles pistes de
promotion de la croissance économique. Il n'est plus question de nationalisation,
de planification et de dirigisme. Innovation, compétitivité, attractivité
sont les nouveaux éléments de vocabulaire de la politique industrielle. L'État
entrepreneur a vécu ; l'État stratège, facilitateur, doit s'imposer. En mettant en
oeuvre la politique d'offre qui relancera la croissance française. Et en assurant
la défense des intérêts nationaux avec la même discrète efficacité que certains
gouvernements étrangers. Plutôt qu'un handicap, l'Union européenne devrait
constituer un formidable levier pour soutenir cette politique.Une certaine vigilance reste de mise. En France, l'impulsion de l'État
est sans cesse recherchée en même temps qu'elle est critiquée. Oui à une
«nouvelle» politique industrielle, mais Oui seulement si cette politique
correspond à une volonté d'intégration offensive dans la mondialisation.
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