" Aujourd’hui, rien n’entrave plus les déluges qui pèlent le sol et l’entraînent à la mer, tandis que dans les temps secs, les
sources, privées d’ombre, tarissent et que l’aridité se propage. Si la France ne daigne pas intervenir, ou si les colons ne se rendent pas aux plus simples calculs de la
prévoyance, on peut prédire la ruine et l’abandon prochains de cette perle des mers que les anciens navigateurs saluèrent du nom d’Eden, et qui, épuisée et mutilée par la main de l’homme, secouera son joug et rentrera dans le domaine de Dieu. " George Sand
Les Nouvelles lettres d’un voyageur sont parues en 1877 après la mort de George Sand.
Avec cette édition posthume, la voyageuse George Sand termine son exploration passionnée du monde. Ces textes, où s’expriment son amour profond de la nature et son souci de la préserver, révèlent une pensée étonnamment moderne, voire prémonitoire.