Beaucoup de femmes souffrent de troubles psychiques
après une IVG. Mais, leurs témoignages, le
plus souvent émouvants, ne suffisent pas à
identifier l'ampleur et l'objectivité du traumatisme
post-avortement. C'est tout l'intérêt de ce livre très
bien documenté. Les rapports de cas très évocateurs,
les références aux travaux anglo-saxons, qui sont
très en avance sur nous dans ce domaine, pourront
aider bien des personnes à se faire une opinion
objective sur cette souffrance interdite.
«Mon premier contact avec le syndrome post-abortif
remonte à plus de vingt-cinq ans. C'était peu après la
Loi Weil, une amie étudiante en médecine, jeune
femme libérée, avait décidé d'avorter à la suite
d'une grossesse non désirée. Lorsque je la revis quelques
semaines plus tard, elle me confia : "C'est dur
d'avorter !"»
Mireille Robinson, psychiatre (Extrait de la préface)
«C'est une expérience que j'aurais souhaité ne
jamais connaître ... on souffre de trop, moralement
et physiquement.»
Sonia (Extrait de l'un des témoignages)