Venu à abidjan en pleine guerre civile visiter une
mourante, le père brigand n'a pas perdu la foi
en dieu, mais sa légendaire foi en l'être humain
est mise à mal. À peine arrivé, il se retrouve face
à face avec un cadavre, celui de modeste
lefort, un blanc assassiné de façon
particulièrement macabre : il a été égorgé, on
lui a tranché les lèvres, et on l'a coiffé d'un
grotesque bonnet violet. Des détails étranges
attirent l'attention du prêtre : la présence de
fourmis et de talc sur le corps ainsi qu'une
forte odeur d'encens dans la pièce. Pour le
commissaire innocent blé, il s'agit d'un crime
racial. Les faits semblent lui donner raison
puisque le lendemain, la mort frappe de
nouveau, et dans des circonstances similaires.
Pourtant, le père abel brigand persiste à croire
que les victimes n'ont pas été choisies au
hasard.
Plus exotique, plus sombre aussi que les
précédentes enquêtes d'abel brigand, les petits
hommes d'abidjan est à la fois un magistral
roman d'énigme et un portrait fouillé, terrible
malgré l'humour, de la côte d'ivoire en
perdition.