«"Il faut savoir tuer qui on aime,
dit la vieille femme, c'est plus
humain que laisser souffrir." Par
moments le livre retrouve,
naturellement, la réflexion antique
de la quête du sens, ou du
grotesque shakespearien. C'est
aussi qu'Emerence a je ne sais quoi
des figures de la tragédie antique,
capable d'engueuler les dieux et de
ramasser dans la poussière les
viscères des morts. Ou de parler le
langage des oiseaux et des chiens.
Qu'est-ce donc qu'un personnage,
sinon un masque que l'art
emprunte pour parler de ce que
nous n'apprendrons jamais, à
savoir du bonheur de vivre et de la
sagesse de mourir ? Bref, un livre
original, superbe, émouvant.
Excellemment traduit.»
Claude Michel Cluny, Le Figaro