Les crises hallucinatoires de Rimbaud ; les
phases maniaco-dépressives de Goethe,
Nerval, Schumann ; l'angoisse de Munch ;
la dépendance aux drogues de Coleridge,
Baudelaire, Cocteau ; les frasques caractérielles
de Michel-Ange ou les excentricités
de Satie ; les tendances suicidaires de
Gauguin, Van Gogh, Woolf ; l'effondrement
de Nietzsche ou Camille Claudel ; la
schizophrénie d'Artaud ; la dépression de
Beethoven, Pessoa ou Wittgenstein : en littérature,
en peinture, en musique, on
pourrait allonger à l'infini la liste des personnalités
d'exception chez qui génie et
folie se sont côtoyés. L'exaltation créatrice
se mêle alors à la mélancolie, à la manie,
au délire.
Philippe Brenot explore ces destinées hors
du commun qui posent cette question centrale
: la création puise-t-elle toujours sa
source dans la souffrance intérieure ? Et le
génie passe-t-il nécessairement par la
démence ou l'accablement ?
Quand les avancées de la psychiatrie
éclairent le mystère de la création...