La ménopause. Le terme gêne, rebute même.
Pour Donatella Caprioglio, loin d'être une fin ou une perte, la ménopause
est l'occasion d'une rencontre avec une féminité nouvelle. Elle nous invite
à l'accompagner dans ce voyage initiatique intime, personnel et
universel. Refusant d'aborder la question sous l'angle médical, elle
a préféré interroger ses émotions, ses sensations physiques, laisser
remonter ses souvenirs et ses rêves. Ainsi, l'auteur se remémore
ses premières règles, la réaction de ses parents, les paroles et
les regards qui accompagnèrent cette entrée dans la puberté, mais
aussi les mots et les gestes qu'elle-même a adressés dans les mêmes
circonstances à sa propre fille.
Cette auto-analyse avance en suivant les pistes qui s'offrent à la
narratrice, décidée à assumer jusqu'au bout tout ce qui émergera
à sa conscience au cours de cette transformation.