«Je tourne la tête vers le rivage. C'est à cet instant
que je la vois. La Vague. Un mur d'eau dans les arbres.
Un mur d'eau claire pliant les arbres, ces pins du golfe
du Bengale. Un mur liquide très haut qui avance. La
mer vient, géante, écrasante. C'est la fin du monde.
Je grimpe les marches de l'escalier pour me réfugier
sur la terrasse. Vite. Le plus haut possible. Une terrasse
au milieu de l'invasion des eaux océaniques. Je sais
que c'est inutile. Plus personne ne crie.»