Alexandre a 20 ans, il ne connaît que l’amour des hommes quand sa mère Olympias lui donne une esclave, Pancaspé. Il découvre avec elle un plaisir si nouveau qu’il demande au grand peintre Apelle de la peindre nue. Et malgré la réticence du modèle et celle du peintre qui n’a jamais peint que la nudité des hommes, la séance de pose a lieu. Entre le modèle et le peintre tout d’abord ce n’est qu’absence, inimitié. Puis viennent d’autres sentiments que le peintre repousse, tout à sa représentation et aux blocages qu’il sent en lui. A la mort de Philippe, assassiné par Pausanias, Alexandre est couronné roi de Macédoine, porté par ses rêves d’Asie, déjà oublieux de la beauté faite femme. Cependant subjugué par le chef d’œuvre réalisé, il garde l’œuvre et donne la femme au peintre.
Entre désir et pouvoir, le portrait passionnant et inédit d’un Alexandre le Grand, tout à son destin, qui veut déchiffrer l’énigme de la beauté et de l’amour qu’elle suscite.
Un roman d’une grande subtilité sur la représentation, le peintre et son modèle, l’art, la beauté, le désir et le pouvoir. On est dans l’intimité des personnages, ce qu’ils ressentent de désir, de sensualité, de frustration, de leur manière d’assumer toutes ces émotions contradictoires.