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Date de parution
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EAN/ISBN
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Thématique
:
Religion & spiritualité - Religions
Adhérent
:
Larousse
Présentation de l'éditeur
«La Mecque ? Déjà, rien que le nom résonne comme un
symbole. Une métaphore. Ne dit-on pas d'une ville qui
incarne une vocation unique, par exemple Hollywood pour
le cinéma, qu'elle est «la Mecque de...» ? Plus qu'un lieu,
donc, ou un habitat, La Mecque est d'abord un état d'âme.
Un édifice de prières autant que de pierres. Un temple
de la foi, un bout de désert, un tremplin pour le Ciel.
Nul n'y va pour tâter le sol qu'arpenta Mahomet. Non,
chacun s'y rend plutôt pour humer l'air que l'Apôtre d'Allah
y respira. Le haut lieu qui, en ce bas monde, l'inspira.
L'endroit où «descendit» le Coran sur terre et d'où «s'éleva»
le Prophète au Ciel.»«Cet ouvrage sur le pèlerinage à La Mecque se
veut intemporel et très proche de tout homme qui
accomplit simplement son devoir de musulman.Mon premier voyage dans les lieux saints de
l'islam se déroula en 1964, à la suite d'une invitation
du gouvernement saoudien faite à un groupe
d'écrivains, de journalistes et de reporters algériens.
Jeune cameraman, je pus ainsi voir «de mes yeux»
la Maison d'Allah. Grande fut mon émotion,
particulièrement devant le rituel de la omra, ou
«petit pèlerinage». Étant le plus jeune de la délégation
et surtout non arabophone, je fus secouru dans
la récitation des sourates et des paroles spécifiques
par l'ambassadeur d'Algérie en Arabie saoudite,
feu Mohamed El-Ghassiri.Ma deuxième visite à La Mecque fut totalement
imprévue. Je me trouvais à Rome lorsque
je rencontrai par hasard un groupe de pèlerins
maghrébins qui allaient accomplir leur devoir
religieux. Depuis ma première visite à la Maison
d'Allah, je m'étais promis d'exaucer un voeu,
celui de dédier une omra à mes grands-parents qui,
à cause de leur condition très modeste,
n'avaient même jamais rêvé d'aller un jour
à La Mecque. Je pris donc les airs en direction
de Djedda... sans visa ! Après moult discussions,
les autorités saoudiennes, sans doute émues par
mon histoire et ma naïveté, m'autorisèrent à
fouler le sol du royaume et me permirent ainsi de
réaliser mon voeu. Merci aux douaniers saoudiens.Le troisième rendez-vous avec les lieux saints
de l'islam, je le préparai à Alger. Je me devais
de réaliser un reportage aussi complet que possible.
Je voulais fixer en images le hadj, ou «grand
pèlerinage», cet événement annuel qui rassemble
près de 2 millions d'hommes et de femmes, jeunes
et moins jeunes, venus de tous les continents et
réunis en un seul endroit durant une très courte
période. Je voulais aussi mettre en relief l'intense
variété des couleurs de peau, des costumes, des
cultures, tous les pèlerins psalmodiant le Coran en
arabe, avec piété.Le quatrième et dernier voyage avait pour
objectif d'aller à la rencontre de la Maison d'Allah,
de Médine, du mont Arafat... à l'un des rares
moments où ces lieux sont peu visités. De mes
précédents reportages, lectures et discussions avec
des hadjis, j'avais retenu que peu de pèlerins
avaient pu voir, toucher, embrasser la Pierre noire
ou prier autour de Maqam Ibrahim, à cause de
la trop grande affluence autour de la Maison d'Allah.
Durant ce voyage, je pris des photographies à
différentes heures de la journée (en dehors des
heures de prière, bien entendu) et pus ainsi capter
les variations de lumière et changements d'ambiance.
Je fixai également sur la pellicule le nettoyage
des lieux, l'alimentation en eau des bâtiments,
l'approvisionnement en grains pour les pigeons...
et bien d'autres travaux d'entretien de cette maison
sacrée pour les musulmans du monde entier.Pour les besoins de cet ouvrage, j'ai visionné
pendant des jours la récolte d'images accumulée
au cours de ces quatre voyages, et j'ai sélectionné
plusieurs centaines de photographies, que j'ai
confiées aux bons soins de la direction éditoriale et
artistique de Larousse.Mon souhait le plus cher est que l'on ressente,
en découvrant ce livre, le respect que j'ai pour
les pèlerins. J'espère aussi que les hommes et les
femmes d'autre
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