Études

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La bande dessinée sur le marché du livre grec

juin 2002




La bande dessinée en Grèce ne relève d’aucune tradition et n’est pas véritablement ancrée dans une culture populaire. Pour preuve, le faible nombre de créations nationales réellement adoptées par le grand public : celles de l’humoriste renommé Arkas, les œuvres d’Aristophane adaptées (illustrations de Georges Akokalides) et la série jeunesse Fruitopia, d’Eugène Trivizias.

A contrario, le genre ne pâtit d’aucune image négative et n’a pas à souffrir d’une hostilité de principe de la part des parents, des enseignants ou encore des libraires. En réalité, la bande dessinée occupe une position neutre dans les esprits qu’explique aussi une faible pénétration dans les foyers. En effet, à l’exception de quelques autres personnages de la tradition franco-belge (Astérix et Lucky Luke surtout), et dans une certaine mesure des héros Disney, la bande dessinée n’est pas en Grèce un phénomène de masse.

Plus spécifiquement, c’est la culture de l’album qui est inexistante : l’ouvrage de bandes dessinées acheté comme c’est la règle le plus souvent en kiosque présente plus de points communs avec le magazine qu’avec le livre.

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