Ce livre apporte une contribution neuve au
débat sur les destinées de l'esclavage antique
et éclaire en conséquence la définition de la
liberté dans le monde de la Méditerranée
médiévale.
Byzance est au coeur de cette étude à la fois
parce qu'elle continue Rome et parce qu'elle
rencontre des changements historiques
majeurs, dont l'entrée en scène de l'islam.
L'esclavage antique n'y décline pas, il n'y est
pas non plus remplacé. Mais, il se modifie en
fonction du contexte politique, social, culturel
et religieux. L'auteur récuse la définition prioritairement
économique de l'esclavage, et
montre que non-liberté et liberté sont moins
des statuts civils que des rapports sociaux.