J'ai d'abord cru que ma profession de fabricant
de polars me flanquait des hallucinations. Ma
garce de femme que je rencontre inopinément
chez un vieux politicard vicelard. Des meurtres
qui me paraissent gratuits, et qu'on me colle sur
le dos. Est-ce que je vis ou est-ce que je rêve un
roman de mon invention ? Et quand j'ai compris,
enfin, que je portais le chapeau pour une histoire
de chantage politico-truandesque, il était
presque trop tard.