Les éditeurs roumains sont particulièrement attentifs aux succès internationaux et acquièrent beaucoup de titres étrangers : plus de la moitié des publications sont des traductions, un chiffre qui pour certaines maisons peut même avoisiner 80 % du catalogue. En recherche de titres à traduire, les éditeurs roumains sont des partenaires de choix pour les maisons d’édition françaises : de 263 titres traduits en 2016 à 390 en 2021, le chiffre des ventes de droits est en constante augmentation, notamment en jeunesse.
Selon l’Association des éditeurs roumains (AER), 2019 a été une très bonne année pour le marché du livre, avec un revenu global dépassant les 110 millions d'euros, en hausse de 20 % par rapport à 2016 (qui avait déjà enregistré +18 % par rapport à 2015). Cette croissance a été favorisée par la baisse de la TVA en 2016, passant de 9 % à 5 % pour les livres papier et de 24 % à 19 % pour les e-books. Elle a par ailleurs été portée par le secteur jeunesse qui constitue un des secteurs les plus dynamiques en matière de ventes. Preuve de cette vitalité, presque tous les grands éditeurs ont lancé des collections consacrées à la jeunesse – dont Humanitas ("Humanitas Junior"), Polirom ("Polirom Junior"), Rao, Nemira ("Nemi"), ou encore Art ("Arthur").
Rappel : le BIEF a publié un annuaire des éditeurs jeunesse et bande dessinée roumains à l'occasion des rencontres organisées avec l'Institut français de Roumanie en septembre 2021 (téléchargeable dans l'onglet Plus d'infos).