Articles

Imprimer Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur LinkedIn

Compte rendu

Les acteurs du livre, de l’audiovisuel et du numérique rassemblés à Lyon

mai 2022

1er au 3 avril 

Créé en 2005, le festival Quais du polar a repris possession de la ville de Lyon cette année, en particulier dans ses lieux emblématiques que sont l’Hôtel de ville et la Bourse du commerce.


En amont du festival, Polar connection, le volet professionnel de l’événement, a une nouvelle fois permis de rassembler les différents profils dont la filière du livre, de l’audiovisuel et du numérique autour de rencontres riches et d’échanges passionnants.

 

Le 30 avril notamment, une table ronde animée par Nicolas Roche, directeur général du BIEF, a abordé un sujet évidemment déterminant pour que les œuvres des auteurs touchent un large public : "Comment repérer et accompagner le développement international d’un auteur ?" 


Participaient à cette discussion Mario Capello, éditeur chez Einaudi (Italie),

Timo Julkunen, CEO et éditeur chez WSOY du groupe Bonnier (Finlande), Evelyne Noygues, traductrice de l’albanais et membre de l’ATLF, Rachael Sharples, senior rights manager chez Penguin Random House (Grande-Bretagne), et Isabelle Toppe, éditrice chez Piper (Allemagne).

 


Les enjeux de la traduction et de la promotion 

 

Qu’est-ce qui rend une œuvre susceptible de plaire au-delà des frontières de son pays d’origine ? Sur quoi se fondent les éditeurs pour estimer qu’un roman mérite d’être traduit dans leur langue ? Et pour accompagner le parcours d’un auteur et de ses textes à travers le monde ? En évoquant des différences relatives à leurs marchés, chacun des éditeurs a rappelé les efforts déployés pour qu’une fois un livre traduit, tout soit fait pour toucher le plus large public possible : présence dans les médias, outils marketing, réseaux sociaux, et pour essayer de faire partager une œuvre qui n’est pas toujours un best-seller international mais un coup de cœur personnel.

 

Evelyne Noygues, traductrice, a quant à elle rappelé le rôle des traducteurs, "apporteurs" dans la chaîne du livre, qui attirent l’attention des éditeurs sur des livres pouvant les intéresser. Un échange stimulant qui a démontré l’importance que les éditeurs attachent à l’aval de l’acquisition des droits d’un ouvrage pour en assurer la meilleure promotion et visibilité.


Nicolas Roche