[29-30 avril 2015]
Nées du besoin de proposer un espace ouvert de rencontres et de réflexion, en vue de faciliter la diffusion de l’édition en langue française à travers les différents marchés, les premières Assises de l’édition francophone ont eu lieu les 29 et 30 avril à l’occasion du 29e Salon du livre et de la presse de Genève.
Nées du besoin de proposer un espace ouvert de rencontres et de réflexion, en vue de faciliter la diffusion de l’édition en langue française à travers les différents marchés, les premières Assises de l’édition francophone ont eu lieu les 29 et 30 avril à l’occasion du 29e Salon du livre et de la presse de Genève.
Le salon de Genève, fort de sa diversité francophone, a offert un cadre idéal pour accueillir près d’une centaine de professionnels de la chaîne du livre en langue française, dont plusieurs acteurs majeurs de l’édition française, suisse, québécoise, belge et du continent africain.
Le programme était structuré autour :
- de face-à-face entre diffuseurs, libraires, auteurs, éditeurs et critiques littéraires ;
- de tables rondes sur la place du français dans le monde, ses cultures plurielles et le développement du numérique ;
- d’interventions individuelles d’éditeurs et de responsables politiques.
L’existence d’une vaste communauté francophone, présente sur cinq continents, et ses perspectives de croissance, résultant principalement de l’évolution démographique en Afrique, représentent un enjeu de plus en plus important pour l’édition en français.
Aux Assises, la langue française a été comparée à une maison commune qui s’enrichit des apports de chacun, même si l’accès au marché français reste souvent une priorité.
L’édition francophone fait face à plusieurs défis qui limitent sa diffusion, son accès aux différents marchés et le développement de son lectorat. Les problématiques sont multiples et concernent non seulement les questions de reconnaissance mais aussi les questions d’équipement, de prix de vente adaptés aux marchés, de gestion de droits d’auteur ou de TVA.
Le numérique, que ce soit sous forme de vente ou de prêt, ouvre des pistes complémentaires au livre papier. Le lecteur-consommateur choisit son support et les moyens de se procurer des livres. Le rôle de l’éditeur reste de garantir une qualité du produit culturel et de défendre le droit d’auteur ainsi que son réseau de prescription.
Au cours des Assises, on a également rappelé l’importance de stimuler le goût de la lecture dans un contexte où le temps consacré à cette activité tend à diminuer au profit d’autres loisirs.
Lire le compte rendu des Assises ici.
Rendez-vous au printemps 2016 pour la deuxième édition des Assises de l’édition francophone, qui se tiendront à l’occasion du 30e Salon du livre et de la presse de Genève.