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Compte rendu

Journées franco-brésiliennes, Cafés Pro, Fellowship au Salon du livre de Paris 2015

avril 2015

Compte rendu des manifestations organisées par le BIEF dans le cadre du Salon du livre de Paris : Journées professionnelles avec les éditeurs brésiliens au Centre national du livre, Cafés pro, et programme Fellowship.


Rencontres professionnelles franco-brésiliennes : un moment collectif

17 et 18 mars 2015

 

Présents à Paris à l’occasion du Salon du livre et de l’Invitation d’honneur de leur pays, les 25 éditeurs brésiliens qui constituaient la délégation ont suivi avec beaucoup d’intérêt les deux journées professionnelles proposées par le BIEF. Ces traditionnelles rencontres organisées en amont du salon ont été vécues par eux, à la fois comme une excellente préparation aux journées du salon, mais également comme un moment privilégié d’échanges avec leurs confrères français. Lesquels ont aussi largement répondu présents, puisque quelque 80 maisons d’édition françaises ont été représentées à un moment donné ou à un autre de ce programme.

 

Si la matinée d’ouverture consacrée à la présentation des marchés du livre respectifs est toujours très suivie, il était frappant cette année de constater que l’attention des éditeurs brésiliens s’est également manifestée tout au long des séminaires et quelle que soit la thématique abordée. En littérature, en sciences humaines mais aussi en jeunesse et même en bande dessinée, les éditeurs brésiliens ont témoigné d’une participation "méthodique, collective et solidaire". Se confronter à l’édition française, dans une perspective d’échanges de droits mais aussi de reconnaissance de leur propre production éditoriale, telle était l’ambition exprimée par plusieurs éditeurs brésiliens au cours de ces journées. 

 

La longue histoire de l’édition française, son prestige aux yeux des éditeurs brésiliens, l’importance aussi du marché du livre français (y compris à l’international), sont comme autant de traits mis en avant par les professionnels du Brésil qui, en retour, ont illustré le dynamisme des structures éditoriales de leur pays, mais aussi les multiples questions auxquelles elles sont confrontées : l’enjeu de la lecture, le rôle de l’État dans les politiques de soutien au livre, les défis de l’édition universitaire du fait d’une population étudiante en forte croissance, le rôle des médias et de la critique, la question de la distribution à l’échelle d’un pays immense, la fragilité du réseau de librairies, les multiples festivals et salons du livre, notamment en jeunesse et BD, etc.

Autant de sujets abordés au cours des différentes tables rondes et pour lesquels les intervenants brésiliens ont cherché à exprimer une parole collective, comme s’ils voulaient promouvoir leur "pays éditorial". Séduits également par la qualité et le sérieux des interventions des deux côtés, les éditeurs brésiliens ont apprécié la diversité des approches de leurs confrères français, qu’il s’agisse de parler de la production des idées et des livres en sciences humaines, du marché de la BD ou encore du rôle et de la place du libraire en France, un des thèmes ayant emporté un vif succès au cours de ces rencontres. 

 

 

Les Cafés pro du BIEF : une grande implication des professionnels étrangers

20 et 23 mars 2015

 

Commencés le vendredi 20 mars avec l’Inde et poursuivis le lundi 23 mars avec le Liban, la Pologne et les Pays-Bas, les Cafés pro du BIEF ont, cette année encore, rythmé la vie du stand et apporté leur lot de dialogues entre professionnels français et étrangers aux échanges ininterrompus qui s’y déroulent – entre éditeurs, libraires, responsables de droits, agents du réseau.

Une heure, c’est beaucoup et c’est peu, c’est en tout cas assez pour communiquer son enthousiasme. Ce qu’ont fait les intervenants lors de ces quatre Cafés pro sur des marchés et des thèmes différents, réunis par la même passion de publier des livres, ou de participer à leur plus grande diffusion possible.

 

Le Café indien : des exemples significatifs de coopération

Ce sont deux éditeurs indiens, de profil assez différent, mais qui ont en commun des catalogues très ouverts sur la France, qui sont intervenus lors de cette rencontre, accompagnés de Nicolas Idier, responsable du Bureau du livre de l’Institut français en Inde.

Full Circle Publishing est à la fois une des librairies les plus populaires de New Delhi (avec quatre librairies cafés ouvertes à travers la ville) et un imprint de Hind Pocket Book Group, le pionnier du livre de poche en hindi. Sous la direction de Priyanka Malhotra, la maison est devenue une référence dans la publication d’ouvrages sur la spiritualité, la religion et la philosophie. Elle compte parmi ses auteurs Dominique Lapierre, Kenizé Mourad, Véronique Ovaldé, Muriel Barbery, entre autres. Dans le secteur de la jeunesse, la maison vient d’acquérir les droits pour une série de contes jeunesse chez Fleurus, qui sera publiée simultanément en anglais et en hindi.

 

Fondée en 1997, basée à Calcutta et dirigée par Sunandan Roy Chowdhury, Sampark publie de nombreux ouvrages académiques reflétant son esprit d’ouverture, comme en témoigne par exemple la publication prochaine de Sociologie de l’homosexualité (La Découverte). Avec ce même éditeur vient d’être créée la collection "Introductions", qui consiste à offrir au public indien des ouvrages accessibles sur des sujets d’actualité parfois complexes (la globalisation, l’environnement, etc.). Mais Sampark publie également des ouvrages de littérature générale et vient de lancer une collection pour enfants de grande qualité. Et son intérêt pour les ouvrages français va croissant.

 

Ce Café pro fut l’occasion de faire mieux connaître les potentialités du marché indien aux professionnels français présents. Ainsi Lucilla Faedda, chargée des droits étrangers chez Univers Poche, nous a déclaré à la fin de celui-ci : "N’ayant pas activement travaillé à la prospection en Inde jusqu’à présent, les présentations des milieux culturels, linguistiques et éditoriaux ont été l’occasion de découvrir un univers qui m'était presque inconnu. J’ai été particulièrement intéressée par les différentes possibilités de traduction qui existent pour ce pays : un même ouvrage peut ainsi être traduit en anglais, mais aussi en hindi, ou encore dans les langues régionales ; et aussi de découvrir toutes les différences économiques, sociales et culturelles qui existent selon les cas. 

 

"J’ai trouvé très intéressant l’idée d'un tel Café professionnel qui peut aider les chargés des droits à connaître les éditions de certains pays, tout comme leurs particularités, et qui offre aussi l'occasion de nouer de nouvelles relations. Il est en effet mille fois plus efficace de connaître personnellement les interlocuteurs étrangers, et cela est malheureusement parfois très compliqué, voire impossible, pour certains territoires situés très loin géographiquement."

 

Rappelons que le BIEF participera à la 24e Foire du livre de New Delhi (9-17 janvier 2016). L’Institut français en Inde envisage, dans le cadre du festival "Bonjour India", de soutenir la venue de quatre à cinq responsables de droits étrangers, confirmation d’ici septembre 2015.

 

Café pro libanais : quelles perspectives éditoriales pour les traductions du français ?

Ghazi Berro, conseiller éditorial pour deux importantes maisons d’édition libanaises de SHS (Dar Al Farabi et Arab Scientific Publishers), a fait état de quelques perspectives éditoriales pour la traduction du livre français en langue arabe. Ainsi par exemple les éditions des PUF, représentées par Maria Vlachou lors de ce débat, ont cédé les droits de traduction à Dar Al Farabi pour Initiation à la philosophie pour les non-philosophes de Louis Althusser et L’État-monde de Jacques Bidet et, à Arab Scientific Publishers, ceux des titres Innover dans l'enseignement supérieur de Denis Bédard, Jean-Pierre Béchard et Michel Foucault, l'inquiétude de l'histoire de Mathieu Potte-Bonneville (tous à paraître prochainement).

 

Après avoir rappelé que la traduction de livres français en arabe est une pratique ancienne, qui s’est développée au cours des années pour inclure une large gamme de genres, allant du livre scolaire aux livres de fiction en passant par ceux de culture générale ainsi que les livres universitaires et de référence, il a énoncé les évolutions de ce marché arabophone : "Notons que cette demande en matière d’ouvrages traduits, notamment du français, se fait de plus en plus sentir sur les marchés arabes et plus spécifiquement ceux des pays pétroliers de la péninsule arabique et du Golfe. Le livre français exerce un certain attrait pour le lecteur de ces pays, désireux de diversifier ses points d’accès à la culture et de dépasser les limites traditionnelles constituées par le domaine du patrimoine arabe et celui des sources anglo-saxonnes, dans leurs langues originales ou bien traduites en langue arabe."

 

Selon Ghazi Berro toujours, "face à ces perspectives favorables en matière de traduction en langue arabe d’ouvrages français, tous genres confondus, l’éditeur arabe, notamment libanais, est appelé à repenser et réadapter sa politique éditoriale. Des initiatives sont à développer tout d’abord en matière de coopération et de partenariat entre éditeurs arabes, qui permettraient le partage du bénéfice d’acquisition des droits de traduction d’ouvrages étrangers et des coéditions, en vue d’abaisser les coûts de production du livre et, partant, d’accéder à la fixation de prix de vente public plus favorables au lecteur, notamment dans les marchés à faible pouvoir d’achat. Ensuite, d’autres initiatives sont à développer, celles-ci entre éditeurs arabes et éditeurs français : des accords de cession des droits de traduction vers l’arabe plus avantageux et étayés par des programmes susceptibles de promouvoir des échanges durables."

 

Le Café polonais où quatre éditrices pour la jeunesse ont présenté leur production… et leurs convictions

Outre la présence particulière quelques travées plus loin de Cracovie et Wroclaw, les deux villes polonaises invitées du Salon du livre 2015, les échanges franco-polonais sont réguliers. C’est ainsi que la France sera invitée d’honneur de la prochaine édition de la Foire de Varsovie (14-17 mai 2015) et que des rencontres professionnelles jeunesse ont été organisées par le BIEF à Varsovie en 2014, et dont ce Café pro était la continuité.

 

Pour Magdalena Talar, directrice de Znak Emotikon, le département jeunesse d’une des plus grandes et des plus prestigieuses maisons polonaises, qui publie surtout des romans jeunesse à destination des 8-12 ans (aventure/humour/fantastique), ce sont les séries, allant du Petit Nicolas, décliné en plusieurs versions et formats, à des séries polonaises populaires comme Bolek et Lolek, qui correspondent aux goûts des jeunes lecteurs, tout comme les ouvrages de Roald Dahl, ou encore Le Petit Prince.

À cet objectif de plaire, Joanna Rzyska, éditrice chez Wydawnictwo Dwie Siostry, une petite maison qui "monte", puisque sa production est passée de trois titres à sa création il y a sept ans à une quarantaine depuis deux ans, a rajouté la transmission culturelle et même patrimoniale. Elle veut asseoir son identité sur la présence majoritaire de jeunes auteurs et illustrateurs polonais, dans la continuité de l’École polonaise des années 50, avec des romans illustrés, une tendance qui survit en Pologne, et des albums tel Co z ciebie Wyrosnie, d’Aleksandra Mizielinska et Daniel Mizielinski, lauréat du prix non-fiction 2011 de Bologne.

 

Dorota Hartwich, éditrice chez Format, une autre petite maison, créée en 2007, qui publie environ cinq titres par an, a été qualifiée de "missionnaire" dans la presse, parce qu’elle s’est engagée à publier des albums avec une grande qualité esthétique, assez nouveaux en termes de forme et de contenu sur un marché où selon elle, on constate une certaine "monochromie". Raison pour laquelle elle est ouverte aux nouveaux médias, "sans pour autant que les applications sur iPad fassent passer du livre au jeu : ça doit toujours rester un livre".

Des points communs avec l’intervenante suivante, Magdalena Klos-Podsiadlo, éditrice chez Wytwornia, créée il y a dix ans : "petite par choix avec dix titres par an", la maison privilégie aussi les auteurs nationaux audacieux et les jeunes talents. Elle a obtenu le Prix non-fiction décerné à Bologne, cette fois-ci en 2012, pour Wszystko gra d’Anna Czerwińska-Rydel et Marta Ignerska.


Quels auteurs français trouvent leur place dans ces catalogues exigeants ? Frédéric Constant, Chargé du livre et des médiathèques à l’Institut français de Pologne, a rappelé que la jeunesse est inscrite au programme du PAP Boy Zelenski, qui a soutenu, entre autres, la traduction de titres de Jean-François Martin, Tomi Ungerer, Blexbolex, ou encore Michel Piquemal.
De l’avis des éditrices présentes, le marché pour la jeunesse en Pologne est un marché jeune en train de se développer, dominé par les grands éditeurs, assez concurrentiel, mais qui évolue dans le bon sens avec "plus de livres de meilleure qualité", qui s’ouvre au monde (beaucoup d’achats) et "prend à nouveau des couleurs", en réaffirmant ses racines graphiques à côté de "l’esthétique Disney", tout en devant affronter des problèmes de distribution. À suivre de très près…

 

Un café néerlandais : pour une plus grande présence de la production néerlandophone en France

"C’est curieux : quand on cherche des traductions de livres néerlandais dans une librairie française, elles sont toujours quelque peu dissimulées entre les auteurs allemands et nordiques…" : c’est par cette réflexion sceptique que Bart Hofstede, Conseiller culturel à l’ambassade des Pays-Bas en France, a ouvert la présentation du marché néerlandophone. Il lui semble donc important de se donner les moyens d’agrandir le marché pour le livre néerlandais en France et dans l’autre sens aussi bien sûr car 23 millions de locuteurs ne sont pas à négliger.*

 

"Plus de traductions, une identité plus forte de notre production sont les objectifs à atteindre. Comment ? Avec l’aide des organismes dont la coopération est au cœur de la mission, comme le SNE, le CNL et le BIEF, côté français, et, côté néerlandophone, le Fonds flamand des lettres à Anvers, la Fondation pour la traduction et la production de la littérature néerlandaise à Amsterdam et, à Paris, le Service culturel de l’ambassade des Pays-Bas."

Celui-ci organise désormais régulièrement des événements pour renforcer les échanges, dont des rencontres entre un auteur français et un auteur néerlandais sur tel ou tel thème, des rencontres entre traducteurs et, prévue pour les 4 et 5 juin 2015, en collaboration avec le BIEF, une rencontre franco-néerlandaise d’éditeurs, programmée par le CNL, qui sera animée tout comme ce débat par la critique littéraire Margot Dijkgraaf, chargée des rencontres littéraires à l’ambassade des Pays-Bas. "Nos deux pays, fondateurs du projet européen, mènent des combats en commun, comme celui sur la TVA réduite sur le livre numérique", a rappelé Bart Hofstede.

 

Nele Hendrickx, éditrice pour la maison De Geus, située à Breda, qui publie notamment des traductions du français (Riad Satouf, Jean Echenoz, Jean-Christophe Grangé…), s’était donné pour mission de défendre cinq auteurs néerlandais, dont "les histoires pouvaient voyager et les voix uniques et urgentes résonner à l’étranger". Et c’est avec un grand enthousiasme qu’elle a présenté sa mini-bibliothèque idéale d’œuvres à traduire, qu’elles se déroulent dans des univers clos ou qu’elles fassent résonner le monde extérieur : Birk de Jaap Robben (Prix des libraires hollandais 2015), Dertig Dagen d’Annelies Verbeke, Roxy d’Esther Gerritsen, La Superba de Ilja Leonard Pfeijffer (Prix Libris 2014) et Christophe Van Gerrewey, un jeune talent à suivre.

 

Wouter van Gils est venu parler, lui, de non-fiction, à travers son expérience de directeur d’une collection de philosophie aux éditions Boom, créées il y a 175 ans : des éditions universitaires comprenant un important secteur sur la psychiatrie et des traductions, entre autres des penseurs français (Michel Foucault, Marcel Gaucher, Catherine Malabou).

Wouter van Gils attire l’attention sur la part des ventes en lignes en Hollande - "50% s’effectuent déjà en ligne et ce chiffre va s’accroître notamment dans les domaines professionnels" - ce qui explique que la maison fasse travailler ses auteurs sur les trois formats - papier, poche et numérique.

Dernier intervenant de cette table ronde, Luc Devoldere, directeur de la revue Septentrion, est venu faire l’éloge de l’hybridité de la communauté néerlandophone, où Néerlandais et Flamands, qui ont la même langue mais pas la même culture "restent exotiques les uns pour les autres". La revue, en publiant des extraits de textes en français, espère participer à une meilleure connaissance de cette littérature néerlandophone composite.

 

Face à ces différentes interventions, brillantes et animées, le public s’est montré à chaque fois très attentif avant d’aborder la phase plus informelle de rencontres sur le stand, qui ne désemplissait pas avant un bon moment, tant on n’avait pas envie de se séparer. Ce qu’on peut espérer de mieux pour des Cafés pro…

 

* Nombre de titres cédés en 2013 vers la langue néerlandaise : 667 dont 435 pour la Belgique et 232 pour les Pays-Bas, soit la 7e langue de destination (juste après l’anglais et avant le portugais), en progression de 23% (statistiques SNE/BIEF).

 

 

La 5e édition du Fellowship à Paris a mobilisé les professionnels français

21 au 27 mars 2015

 

La 5e édition du programme Fellowship, organisée par le BIEF, avec le soutien du Centre national du livre et de la SOFIA, s’est tenue à Paris du 21 au 27 mars. Quatorze responsables éditoriaux étrangers venant d’autant de pays, spécialisés en littérature et sciences humaines, avaient ainsi l’occasion de découvrir l’édition française sous différents angles et aspects. Éditeurs, traducteurs, libraires, responsables de droits et chargés de développement numérique… en tout une quarantaine de professionnels du livre français se sont mobilisés pour échanger avec les Fellows sur les principaux enjeux de l’édition en France et à l’étranger.

 

Trois tables rondes étaient organisées sur les sujets de la diffusion-distribution et de la vente des livres, dans le circuit traditionnel comme dans celui du numérique. Au programme également, des visites de librairies, très appréciées par les Fellows. "À Taiwan il n’y a aucun réseau de librairies indépendantes, du coup je dois moi-même assurer la promotion pour chacun de mes titres", explique Kun-Yung Wu qui a récemment créé Utopie, petite maison d’édition de sciences humaines à Taipei. Autre  point fort du programme : les rencontres avec une dizaine d’éditeurs dans leurs maisons d’édition : "Je suis fasciné par la façon dont les éditeurs français travaillent. Je suis rentré à New York non seulement avec des tas de livres intéressants mais aussi avec un nouvel enthousiasme pour mon travail d’éditeur", témoigne Michael Z. Wise, co-fondateur de la toute nouvelle maison d’édition New Vessel Press aux États-Unis.

 

Les éditeurs français ont de leur côté manifesté un grand intérêt pour rencontrer les participants du programme. De nombreux rendez-vous individuels ont été pris déjà en amont du programme, et il y aura encore plus de temps pour ces rencontres dans les éditions à venir.

 


Pierre Myszkowski, Claire Mauguière, Catherine Fel, Katja Petrovic, avec la participation de Dorothée Gieux, Bureau du livre, Institut français en Inde

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