En quinze ans, le marché russe a connu beaucoup de hauts et de bas, liés entre autres à la crise économique de 2014. Le pays s’est ouvert, en témoigne la forte progression des traductions, de l’anglais d’abord, puis du français qui représente 8 % des titres traduits.
Les diverses rencontres professionnelles thématiques, organisées ces dernières années par le BIEF, ont fait état de l’intérêt que portent les éditeurs russes à l'édition française. La crise sanitaire du Covid-19 a touché brutalement les professionnels russes, mais les salons comme Non/Fiction restent un temps fort du secteur de l’édition en Russie.
Non/Fiction, qui se tient dorénavant en plein centre-ville, au Gostiniy Dvor, est l’occasion pour l’ensemble des éditeurs français de montrer la vitalité de la production française et de garder une proximité avec leurs homologues russes.
Contrairement à ce que peut suggérer son nom, Non-Fiction présente tous types de publications : de la littérature au livre jeunesse, en passant par les essais et les livres illustrés. Cette année, l’Allemagne sera l’invitée d’honneur du salon.